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jeudi 3 septembre 2020 à 06:30

Le Tour de France vu de l’intérieur par Valentin Donisi, le jeune mâconnais

Des rencontres, la fête et la joie de faire rire



 



Le Tour de France, c’est parti depuis plusieurs jours à présent. Et c’est de l’intérieur que nous vous le faisons vivre avec le témoignage de Valentin Donisi, animateur Ecosystem que nous vous avions présenté dans un précédent article.

Pour rappel : https://montceau-news.com/sports/614707-un-jeune-maconnais-au-tour-de-france-2020.html

 

Arrivé à Nice depuis mercredi dernier, Valentin a vécu 4 jours de « routine » dans cette ville où le stand Ecosystem s’était installé. Sur place de 10h à 19h, il accueillait le public venant donner des téléphones portables ou venant profiter des animations, des jeux et de la possibilité de gagner des cadeaux (téléphone portable, T-shirt à l’effigie d’Ecosystem).

 

Pour lui les premiers jours se passent bien. « Il y a beaucoup de monde. Des gens sont revenus plusieurs fois pendant ces 4 jours. Des gens sont venus d’Italie, de Russie. On était 6 de l’équipe sur le stand. Il a fallu parler italien et anglais. » raconte-t-il avec joie.

 

Il décrit aussi son lieu d’animation : une tente qui présente Ecosystem et à côté une scène avec des animations (pour les petits comme pour les plus grands). « On a fait gagner 3 fois par jour un portable reconditionné, sinon un maillot de cycliste » ajoute-t-il.

 

Et visiblement sa collecte de téléphones portables se passe bien puisque beaucoup de personnes ont apporté des téléphones usagés. Ce sont quelques 10 200 téléphones qui ont été collectés depuis le 1er juillet au cours du Tour de France, par les mairies, les particuliers et les professionnels.

 

« C’est grandiose » Valentin

 

Au-delà de l’expérience professionnelle, le Tour de France constitue une véritable aventure pour Valentin de surcroît dans un contexte sanitaire bien particulier.

« C’est grandiose. Ce sont des sensations magiques. Cela fait du bien de faire la fête. Tous les jours, de donner le sourire, cela met des frissons. C’est fort en émotions. On motive la foule. » raconte-t-il.

 

« Est-ce que vous êtes chaud à Nice ? » a-t-il lancé à plusieurs reprises au cours des 4 jours passés sur la première étape du Tour de France.

 

L’aventure débute donc bien pour lui. « C’est merveilleux. On tient. Le corps humain s’adapte à tout. La voix est fatiguée en fin de journée. » explique-t-il tout en précisant qu’il fait attention à se ménager pour tenir les semaines à venir.

 

Côté sanitaire : respect des gestes barrières, des distances, port du masque. Lors des jeux sur la scène, c’est lui qui tourne la roue pour éviter que tous les joueurs touchent celle-ci.

 

L’envers du décor c’est aussi la météo avec de fortes chaleurs jeudi et vendredi dernier : « On a beaucoup souffert » explique-t-il. Et d’ajouter : « Samedi on a pris la pluie. »

 

C’est aussi malgré une foule apparente, un public limité en nombre. « Un stand proche du nôtre m’a expliqué qu’il y avait moins de monde que l’an dernier. Les entrées sont filtrées pour limiter à la barre des 5000 personnes. C’est comptabilisé au sol. »

 

Côté suivi sanitaire, c’est aussi l’anxiété juste avant le départ : « Lundi 24 août, j’ai été testé. J’ai eu le résultat qui a tardé à arriver. Il est arrivé au dernier moment. J’étais stressé. Je m’étais préparé à l’éventualité d’être positif. J’avais peur. » Avant de poursuivre : « On devrait être testé à plusieurs reprises d’ici la fin. »

 

Et pour rejoindre Nice, Valentin a vécu un périple avec ses acolytes : « On a rejoint Valence mardi soir avec la première équipe. Ceux de la deuxième équipe sont partis mercredi et ont démarré samedi.

 

Des paysages magnifiques et être au cœur de l’événement

 

Ce mardi, Valentin était en montagne à Orcières-Merlette, puisque la 4e étape se déroulait entre Sisteron et cette commune sur 157 km.

 

Arrivé sur place, Valentin et les autres membres de l’équipe ont participé au montage du stand et à l’issue de la journée à son démontage. « On se rend compte de l’importance de tous les métiers. On a fait cela à Nice aussi. »

 

Le Tour de France, c’est aussi un plaisir pour les yeux pour Valentin : « On est au milieu des montagnes au pied des pistes. On est au cœur de l’événement. C’est énorme la logistique. Dans la nuit, ils arrivent avec toutes les barrières. C’est impressionnant ! »

 

Et pour conclure son témoignage, il n’oublie pas d’évoquer la gastronomie en nous précisant qu’il mange bien !

 

Les premiers jours de cette édition du Tour de France se passent donc très bien pour notre jeune macônnais. Sa voix est le témoignage de la joie et du bonheur partagé avec son équipe et toutes les personnes qu’il croise à son stand.

 

Rendez-vous avec Valentin lors d’une prochaine étape du Tour de France.

 

EM

 

Crédit photos : Ecosystem

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



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