Les rencontres de la sécurité du 7 au 10 octobre (Saône-et-Loire)
Un e-learning pour former le public à la sécurité routière
À l’occasion des rencontres de la sécurité organisées par le ministère de l’Intérieur, du 7 au 10 octobre 2020, les directions départementales des territoires de Saône-et-Loire, du Doubs et du Jura ont élaboré un nouvel outil pour apprendre ou réviser les notions de sécurité routière : le e-learning. Le public est ainsi invité à choisir un scénario [jeunes/seniors/actifs] pour devenir le héros d’un jeu ludique et réaliste .
Ce jeu est gratuit, disponible sur PC, smartphone et tablette. Il vient compléter le dispositif de prévention routière avec pour ambition de sensibiliser le public autour de diverses thématiques : seniors, vitesse, distracteurs, alcool, stupéfiants, usagers vulnérables (piétons, engins de déplacement personnel, (EDPM), cyclistes).
En Saône-et-Loire, la politique de sécurité routière bénéficie, pour mener à bien les actions de prévention de sécurité routière, d’un réseau d’environ 50 intervenants départementaux de sécurité routière (IDSR).
273 demi-journées d’actions de prévention pour environ 26 000 personnes sensibilisées ont été programmées en 2019.
En 2020, actuellement 82 demi-journées d’actions sont réalisées ou prévues. 93 demi journées ont dû être annulées pour environ 6 500 personnes possibles suite la crise sanitaire.
2019 constitue la 6ème année consécutive de hausse de la mortalité sur les routes.
Comparativement aux données nationales, il y a deux fois plus de morts sur les routes de Saône-et-Loire (48 décès pour 550 000 habitants alors qu’au niveau national le ratio est de 53 pour 1 million d’habitants).
On observe un tué tous les 8 jours en moyenne depuis 4 ans.
Les routes départementales concentrent plus de deux tiers des tués.
Le premier semestre 2020 présente un bilan moins sombre (13 tués contre 27 à la même date en 2019) mais trompeur car marqué par la période de confinement liée à la crise covid-19. À cet égard, le mois de juillet 2020 a été quasiment aussi meurtrier que celui de 2019 (respectivement, 5 et 6 décès).
Photo d’archives