Claude Bartolone à Mâcon
Le président de l'Assemblée nationale reçu par le sénateur-maire
En visite cet après-midi dans le Mâconnais, Claude Bartolone a été reçu, en fin de journée, à l’Hôtel de Ville de Mâcon par le sénateur-maire, Jean-Patrick Courtois. À ses côtés, Christine Robin, première adjointe, Hervé Reynaud, adjoint à la Culture, le préfet, François Philizot, mais aussi Thomas Thévenoud et sa suppléante ! Il y a bien longtemps qu’un député socialiste (et même qu’un député tout court) n’avait eu l’honneur de s’y exprimer !
Pour le président de l’Assemblée nationale, cette rencontre républicaine était d’autant plus symbolique qu’il souhaitait depuis longtemps « mettre les pieds » à Mâcon. Comme l’un des directeurs de cabinet de la mairie du Pré-Saint-Gervais où il fut maire puis adjoint qui a quitté, il y a quelques années, la Seine-Saint-Denis pour rejoindre la cité Lamartinienne et le cabinet du maire…
Outre ce lien fonctionnel entre les deux villes, Claude Bartolone a rappelé la coopération indispensable entre le Sénat, « lieu de réflexion » et l’Assemblée nationale, « lieu d’urgence et d’agitation » pour améliorer la qualité de la loi. Il a également tenu à rappeler l’attitude républicaine des uns et des autres : « Quand des enfants, en visite à l’Assemblée, me demandent comment cela se passe dans les couloirs entre les députés, les sénateurs, de la majorité et de l’opposition, je leur réponds toujours qu’il y a un temps pour le débat et un autre pour l’attitude républicaine. La République, c’est comme au tennis : on peut arriver dans la même voiture, prendre des nouvelles l’un de l’autre, discuter… puis tout faire pour gagner, avant d’aller boire un verre ensemble ! Il ne peut pas y avoir d’avancée démocratique dans un pays si la tâche n’est pas équilibrée, s’il n’y a pas d’opposition ! Et bien sûr, rien n’empêche les moments conviviaux et républicains ! »
Cette réception ne pouvait donc se terminer autrement qu’autour d’un petit verre, avant que le député et son invité rejoignent à pied le local de la permanence, au 78 rue Dinet (pour son inauguration). L’occasion pour Claude Bartolone de visiter rapidement le centre d’une ville qu’il souhaitait découvrir !
D. C.