L’association de sauvegarde du lavoir des Chavannes a tenu ce dimanche matin, sa 5ème assemblée générale annuelle sur le site, dans la salle des douches.

Le président Jean-François Gagne a ouvert la séance et salué les présents.

Puis, le secrétaire Daniel Daubard, a présenté le rapport d’activité

L’idée est de relever les défis et la réalisation des actions, pour renforcer le partenariat afin de préserver le patrimoine.

Malgré un calendrier maintes fois modifié, l’association a organisé plusieurs manifestations qui ont été couronnées de succès : deux brocantes, une kermesse, un loto. Les journées du patrimoine qui célébraient en même temps les 100 ans du lavoir, ont vu 2500 personnes venir sur le site.

 

La trésorière Patricia Miranda a présenté le rapport financier qui montre un solde positif de 621€.

 

 

Caroline Ianuzzi a dévoilé l’agenda des manifestations à venir.

→ dimanche 6 avril, 4 mai, 1er juin, 6 juillet :  les bonnes affaires du lavoir

→ samedi 14 septembre : forum des associations

→ 21/22 septembre : journées du patrimoine

 

Pour les journées du patrimoine, plusieurs choses sont déjà dans les tuyaux.

Martine Sénéchal, de la Cie A l’envers de soi, propose de sortir la danse contemporaine hors les murs et de travailler autour du site du lavoir, le souvenir du corps des travailleurs.

Georges Kulik, peintre, a effectué un travail sur la mine et les mineurs. Il propose donc d’exposer ses œuvres ainsi que Frédéric Vieira, pour une exposition d’estampes.

 

 

La Maire Marie-Claude Jarrot a apporté de nouvelles informations sur l’avenir du lavoir et des activités associées.

« Nous avons enclenché des actions pour être entendu au plus haut niveau, UNESCO, la reprise en main du loto du patrimoine et la récupération des données de la DRAC sur une étude sociologique et des témoignages autour du lavoir. »

 

Les études conduites par le CEREMA sur les fondations sont terminées et se traduisent devant l’impossibilité de poser des panneaux photovoltaïques sur la toiture du lavoir en raison du montant qui avoisinerait 20 millions d’euros.

 

« Pour la mise en lumière et en images, il faut rénover les façades et détruire les verrues. Ces dépenses seraient financées par la vente de l’électricité produite par les panneaux photovoltaïques disposés sur les terrains autour du lavoir. Pour la mise en image, la ville est en recherche de société pour finaliser ce secteur ».

 

Un administrateur, François Xavier Verger,  a été nommé pour créer de la médiation et aménager les espaces, les bâtiments annexes.

 

D’autre part, 14 jeunes  designers, de l’Esaab de Nevers ( École supérieure d’arts appliqués de Bourgogne) viendront sur le site au mois de mai, pour trois jours, et feront des propositions sur la création d’un espace muséal et d’un tiers lieu et les aménagements de ces espaces.
 

M.C Jarrot conclut son propos en indiquant que  140 000€ sont inscrit au PPI pour les différentes études et que « notre volonté farouche est de préserver le patrimoine lavoir. »

 

J.L Pradines

 

 

 

 

 

 

 

 

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