Parenthèse poétique
Saxo
Dès que le bec effleurait les lèvres de sa bouche
Que ses mains agiles dansaient sur les clés et les touches
S’envolaient dans une indéfinissable douceur
Mélodies langoureuses et mielleux refrains charmeurs
Se révélait alors une sensuelle intimité
Entre lui et son saxophone au pavillon cuivré
Les notes chaudes et envoûtantes qui s’en échappaient
Tous ses sens joliment éveillaient et réjouissaient
Embarquée en de tendres et câlins instants, rêveuse,
Elle restait alanguie, secrètement amoureuse,
Dans son regard se reflétait le bel instrument
Scintillant en ses yeux de furtifs miroitements
Daniel Meunier
Plume et Crayons
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