Parenthèse poétique
Rue Vauban
Les rares lumières de la nuit sont éteintes
De la féérie de Noël plus d’empreinte
Dans le matin blême, de son pas chancelant
Il emprunte l’étroite et morne rue Vauban
Les trois temps de son pas cadencé
Martèlent la pierre polie des pavés
Il est l’heure d’un bref contentement
Douce incise dans son confinement
Il se réjouit déjà en pensant
A la chaleur du propos accueillant
Embelli d’une verve singulière
Que lui réserve toujours son épicière
Echange de quelques banalités
Instants empreints de légèreté
Plaisanteries et badineries
Regards qui se croisent et se rient
Les trois temps de son pas cadencé
Tintent sur la pierre polie des pavés
Il se prend alors à siffloter
Dans la petite rue de son quartier
Daniel Meunier
Plume et Crayons
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