Avance en arrière sur le Montceau d’autrefois en images
Et si être Montcellien, Montcellienne, quelle que soit ses origines s’était en fait une identité pure et simple fondée sur le fait fondamental d’être « du » Montceau, d’être un maillon d’une histoire commencée dès 1856 ?
Et si être Montcellien, Montcellienne voulait dire que l’on appartient à l’histoire sociale, économique, ouvrière et culturelle de cette cité minière ? Comme tout habitant de Marseille est Marseillais avant toute autre identité, l’habitant de Montceau est Montcellien avant toute autre identité. Dans les deux cas ce sont l’histoire et les luttes qui ont forgé le caractère spécifique des résidents qui se sont succèdés de générations en générations au cœur d’un brassement de population venant des quatres coins de l’Europe puis du monde entier.
L’histoire est l’illustration de la matrice, c’est aussi le support des narrations. Le succès du film « Notre jeunesse au temps des gueules noires » et de tous les courts métrages du Ciné Caméra Club Montcellien montre que l’histoire de leur ville, du bassin minier passionne les habitants, peut être moins la jeunesse tournée vers d’autres supports et d’autres centres d’intérêts.
Prenons un exemple simple : l’évolution commerciale de la ville. Avant 1968 et l’arrivée du premier Mamouth de France, la ville disposait dans tous ses quartiers et surtout au centre ville d’un ensemble très diversifié de commerces et de grands magasins.
Le Ciné Caméra Club Montcellien possède un grand nombre de clichés présentant des commerces, allons déambuler dans ces clichés pour aller faire nos emplettes de surprises et de souvenirs.
Rue Carnot : Unifix juste prix devenu prisunic, le Grand Bazar, le Palais du vêtement, la maison Rougeot (bijouterie, horlogerie, ofèvrerie, articles spéciaux, cadeaux de mariage), Paris Bazar, la librairie papéterie Ducroux, les vêtements Conchon Quinette, au Bon Grand Marché, les vêtements Paul Millet, la Maison Breton, la Droguerie Centrale, Record, la Maison Boulogne, le photographe et tutti quanti. La rue des oiseaux, les rues adjacentes, elles auusi comportaient beaucoup de magasins.
Les globe-trotters de 2024 pourront article en main parcourir les patés de maisons rue des oiseaux, rue Carnot, quais Gauthey et Général de Gaulle jusqu’à la place de l’église pour retrouver derrière les façades acrtuelles l’histoire commerciale du quartier.
Allez chaussez vos souliers d’Idiana Jones Montcelliens et partez en exploration. La prochaine fois si nous nous intéressions aux écoles ?
Gilles Desnoix