Parenthèse poétique
Quatre petits lutins
La nuit enveloppe doucement la clairière.
Perché on ne sait où, hulule un hibou.
Un lapin, dans un dernier rayon de lumière
Gambade puis disparaît au pied d’un grand houx.
C’est derrière le tronc du sapin centenaire
Qu’apparaissent alors quatre malicieux lutins.
Ils ont sur leurs visages, croyez-moi bien, l’air
De vouloir te faire des farces jusqu’au matin.
Dès lors le silence est le roi de la forêt ;
Plus aucun signe de vie au cœur de l’hiver.
Quelques petites étoiles scintillent en secret,
Annonçant une présence peu familière.
C’est derrière le tronc du sapin centenaire
Qu’apparaissent alors quatre malicieux lutins.
Ils ont sur leurs visages, croyez-moi bien, l’air
De vouloir te faire des farces jusqu’au matin.
Ils se sont mis à se chuchoter à l’oreille
D’étranges mystères qui n’appartiennent qu’à eux.
Attends-toi, pendant que tu sommeilles,
A ce qu’ils viennent chez toi jouer les curieux.
C’est derrière le tronc du sapin centenaire
Qu’apparaissent alors quatre malicieux lutins.
Ils ont sur leurs visages, croyez-moi bien, l’air
De vouloir vous faire des farces jusqu’au matin.
Daniel Meunier