Schneider Electric (Mâcon)
La section du Mâconnais du PCF dit Non au plan de restructuration
« Les communistes de la section du Mâconnais du PCF ont apporté leur soutien aux salariés.
Pourquoi ?
Parce qu’ils partagent l’analyse très claire de leur syndicat majoritaire, la CGT. Nous avons à faire à une entreprise du CAC 40, à un groupe qui a réalisé en 2012 un résultat de près de 200 millions d’euros, un site de Mâcon qui a une marge à deux chiffres. L’unique préoccupation est la rémunération des actionnaires. Ce qui compte c’est de faire du fric, pas de développer l’outil de travail pour répondre aux besoins du pays et de la population. Cette logique purement financière broie les hommes et les femmes. Ce sont pourtant eux les créateurs de richesses.
Des solutions existent. Le 13 septembre 2011, les sénateurs communistes proposaient une loi « tendant à interdire les licenciements boursiers ». Cette proposition est votée par les sénateurs socialistes en février 2012 mais, à l’époque, n’obtient pas la majorité. Durant la campagne des présidentielles, le candidat François Hollande prévoit de « dissuader les licenciements boursiers ». Désormais il existe une majorité au Sénat et à l’Assemblée Nationale pour légiférer. C’est le sens d’une nouvelle proposition de loi tendant à interdire les licenciements boursiers enregistrée à la présidence de l’Assemblée Nationale le 24 juillet 2012. Les salariés mâconnais de Schneider Electric ne peuvent que se retrouver dans l’exposé des motifs. « L’ampleur de la crise, la violence des comportements des dirigeants à l’égard des travailleurs qui produisent des richesses, la précarité dans laquelle se trouve plongé un nombre toujours plus grand d’entre eux, et leurs familles du fait de ces agissements, la destruction de l’emploi industriel (500 000 emplois détruits depuis 2008 !) impose une action rapide du législateur face à l’attitude coupable des gouvernements successifs. »
Avec le Front de gauche, les communistes portent d’autres propositions de loi concernant des droits et pouvoirs nouveaux des salariés dans les entreprises pour qu’ils puissent intervenir sur la gestion et les choix stratégiques. L’accord catastrophique signé entre le MEDEF et des syndicats minoritaires (CFDT, CFTC, CGC) est très rapidement utilisé par le patronat (Laurence Parisot salue « la culture du compromis ») pour accélérer partout dans le pays des plans de casse . C’est au contraire par des avancées du droit du travail et du droit social que nous sortirons notre pays de la spirale de récessions provoquée par les politiques d’austérité.
La droite et l’extrême-droite qui font semblant de s’apitoyer sur le sort des salariés sont disqualifiées car elles sont au service du MEDEF. Le parti socialiste est au pied du mur.
Qu’attend-t-il pour inscrire le projet de loi sur les licenciements boursiers à l’ordre du jour de l’Assemblée Nationale ?
Les salariés de Schneider Electric peuvent compter sur la volonté des communistes de travailler à construire un rapport de force qui leur soit favorable et ainsi inverser les politiques inhumaines actuelles en cours. »