Le duo mâconnais The Electric Roberts (noise hardcore) lancera la soirée et affolera les decibelsmètres. Les Gameboy Physical Destruction (8-bit’n roll) enverront ensuite leurs tempos punk survitaminés et vous feront découvrir leur album, un ovni punk hardocore électronique et frontal. Et enfin pour finir la soirée en beauté, le trio lyonnais NED décoiffera définitivement avec leur musique post-punk !

 

Rendez-vous samedi 5 mai à partir de 21 h 30 (ouverture des portes à 21 h).

Tarifs : 7 et 3 euros.

Renseignements au 03 85 21 96 69.

 

 

 

 

Après des débuts ruraux haut-marnais, des concerts sauvages à l’étang de la Barière, à l’étang du Grand Verdat, à l’étang de Blanche Terre et au croisement des départementales 173 et 174, qui de mémoire locale, n’ont jamais au même endroit rassemblé autant de pêcheurs à la mouche en colère déterminés à faire cesser ce bruit truiticide, de chasseurs semi déments, de hippies sanguinaires malfaisants, le duo mâconnais, The Electric Roberts décide de prendre ses clics, ses clacs, ses tutatutatututas, ses takata takata poums pour venir en Saône-et-Loire, à Mâcon très exactement, fomenter de nouveaux attentats sonores et affoler les décibelmètres pour le plus grand plaisir des rockeurs de tous poils…

 

 

 

 

 

 

 

Gameboy Physical Destruction ne sachant plus quoi inventer pour faire son intéressant, sort en ce printemps 2012 son premier album. Et si on en croit le calendrier Maya, c’est un des signes avant-coureur de la fin du monde. Qui l’eût cru ? D’autant que le duo mâconno-lyonnais, finalement, c’est « juste » du punk hardcore électronique et frontal, où les guitares saturées se télescopent avec l’univers du jeu vidéo des 80’s.

 

Tempi punk survitaminés, breaks death metal, noise 90’s et musique 8bit viennent s’assembler pour un ovni sonique à conseiller aux amateurs de Big Black, Atari Teenage Riot, Cop Shoot Cop et autres sauteries du genre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ça faisait longtemps que ces trois-là n’avaient pas fait un signe… Et avec la mort de Doppler et des Bananas ou le coma de Kabu Ki Buddah, on avait fini par se dire que l’écurie lyonnaise SK Records, tête de pont incontournable de la scène rock et noisy hexagonale des années 2000, n’avait pas su résister aux coups de boutoir de la « crise »…

 

Que nenni, le décor a changé mais NED bouge encore ! Pire, d’un incontournable à l’autre, ils reviennent épaulés par le label Africantape, garant absolu du bon goût indie de ce début de décennie ! Et c’est mérité…

 

« Bon Sauvage » est un disque sans chapelles, sans tabous, sans carcan, reflet d’un groupe biberonné à la noise mais tout aussi sûrement au post-punk et à son groove de blancs-becs, acide et déviant. Entre punk caoutchouteux, funk froid et afrobeat robotique, NED continue à faire du NED, et c’est tant mieux !